Nous ne pourrons pas cacher le fait que j'ai beaucoup de style. C'est un fait et c'est tout. C'est le genre de chose qu'on doit accepter sans réellement comprendre pourquoi. Je sais que parfois mon père a beaucoup de mal avec mon style parce qu'il préfèrerait que je passe un peu plus inaperçu, mais je n'ai jamais été celui qui se cache. Bon, revenons à l'essentiel. On pourrait caractériser mon style vestimentaire comme étant un peu rétro, peut-être même un peu classique sur les bords. Je n'ai pas peur d'agencer les motifs, les couleurs, les formes et les textures. Certains se contentent d'un jeans unis et d'un chandail à rayure, mais moi je ne fais pas dans l'aussi facile. J'adore les beaux chapeaux, les foulards, les belles bottes, les motifs stylés… On pourrait croire que je suis né dans la mauvaise époque parce que je porte des vêtements qui pourraient appartenir à mes grands-parents ou même à mes arrières grands-parents. C'est juste que je considère ce style un peu plus approprié à moi. Je ne me vois pas dans un jeans avec un simple t-shirt et une casquette. Ça ne serait pas moi. Je ne suis pas le genre à ouvrir ma garde-robe et prendre les morceaux au hasard. Je m'applique un peu plus pour trouver des habits qui s'harmonise avec le temps, mon humeur ou la couleur du ciel. Puis, pour ce qui est du reste, je fais très attention à moi et à mon image. Je ne sors jamais sans avoir les cheveux parfaitement placé. Ça en devient presque une manie, mais j'assume totalement. Sinon, rare ne sont pas les fois où je me suis fait des faciaux avec Mercedes et Rachel ! Ah... Non, mais honnêtement, ça fait tellement du bien et ça soulage vraiment ! Pour ce qui est de mon caractère... Je ne suis pas quelqu'un de compliqué à comprendre et de difficile à vivre. J'ai beaucoup de facilité à me faire des amis, surtout des filles, étant donné que je suis quelqu'un de très attachant, de gentil et d'agréable. Je suis très attentif et généreux de mon temps face à ceux à qui je tiens. On m'a toujours éduqué de la sorte : ne fait pas aux autres ce que tu ne veux pas te faire faire. Du coup, je me dis que si je suis le bon petit garçon, les gens ne pourront pas s'en prendre à moi. Je donne de l'amour et, en retour, je gagne à en recevoir. Les gens m'apprécie aussi parce que je n'ai pas peur de laisser voir mes sentiments. Le fait d'avoir perdu ma mère alors que j'étais très jeune m'a fait m'ouvrir un peu plus et c'est donc pour cela que je ne me cache pas pour pleurer lorsque c'est nécessaire. Je crois que toutes les émotions sont bonnes à voir, même les pires. Quelques fois, il m'arrive d'agir de façon un peu prétentieuse, histoire de ne pas laisser croire que je me laisse marcher sur les pieds facilement, alors que oui, tout peut m'atteindre très rapidement. Il m'arrive de me prendre la tête avec Rachel lorsqu'elle croit avoir plus de talent que moi pour interpréter une chanson ou lorsqu'on me rabaisse en me disant que je ne peux pas chanter une note puisqu'elle est d'abord destinée à une voix féminine. Malgré tous les remords, les regrets et les peines que j'accumule petit à petit, je reste toujours la tête bien haute, même lorsque cela devient très difficile. Je suis courageux, tout simplement. Je pense donc que c'est le trait de caractère qui ressort le plus de moi. J'ai combattu mes démons, je me suis effondré, mais j'ai toujours su me relever, avec ou sans l'aide de mes proches.

Je suis né en Ohio, à Lima, le 14 mars 1994. Mon père, Burt Hummel et ma mère, Elizabeth Hummel, furent tous deux très ravis de mettre au monde un petit garçon, même s'ils ignoraient que leur chéri serait homosexuel… Ce n'est pas la chose qui s'inscrit sur le front de l'enfant, à la naissance, mais dès mon plus jeune âge, ils purent facilement s'en rendre compte puisque je préférais jouer avec les bijoux de ma mère et l'ensemble à thé qu'elle m'avait acheté pour mes cinq ans. Quand je commença mes études à la petite école, je me sentais déjà un peu différent des autres. J'étais un peu renfermé et très intelligent. Les enseignants m'adoraient, mais les élèves ne me parlait pas vraiment. Il faut avouer que je ne me mêlais pas vraiment à eux non plus. Deux ans plus tard, le directeur de la petite école était venu me chercher dans ma classe et je ne comprenais pas du tout pourquoi, surtout que j'étais le genre d'élève modèle qui fait le bonheur des parents et des professeurs. Arrivé à son bureau, il m'avait dit que ma maman avait été gravement malade et qu'elle avait été amener à l'hôpital d'urgence. Les choses se mirent à se bousculer dans ma petite tête de gamin. Je pensa donc à ma charmante maman que j'aimais tant et j'essayais de me rappeler d'où tout ça avait pu commencer. Comment avait-elle pu tomber malade et aller à l'hôpital si rapidement ? Ce n'est que plus tard, vers mes huit ou neuf ans que mon père m'expliqua qu'elle était malade depuis déjà un bon moment, mais qu'elle n'avait jamais voulu m'inquiéter avec cela, trouvant que j'étais trop jeune pour savoir ces choses-là. C'est donc à sept ans que mon cher père se trouva à la charge d'un gamin, sans présence féminine. Les années passèrent lentement, après ça. Ma mère me manquait terriblement et bien que je me sois rapprocher de mon père, il me manquait quelque chose. Ils nous manquaient quelque chose, à tous les deux. Vers mes onze ans, je me mis à la chanson, développant ainsi mon côté créatif et ma voix haute. Je chantais à tue-tête dans toute la maison. Mon père m'encourageait dans ce rêve d'enfant, mais je voyais bien qu'il y avait une certaine incompréhension dans tout cela... Lorsque je fis mon entré à McKinley, je changea du tout au tout, abandonnant les jeans et les t-shirt et trouvant moi-même mon style et ma voix. Malheureusement, lorsqu'on est différent des autres, on se fait facilement juger et pointer du doigt. Je prétendais que ça ne me dérangeait pas, marchant la tête bien haute, mais lorsque les élèves de l'équipe de football s'en prirent à moi pour une raison qui m'était encore inconnu, j'eus de la difficulté à comprendre. Étais-je si différent ? Qu'avais-je de si nouveau pour qu'on me maltraite ainsi ? Mon père savait. Et moi j'essaie de me le cacher. La première fois où je me fis traiter de fif, j'eus compris et ce fut comme une gifle en plein visage. J'étais gai et, que je le veuille ou non, j'étais ainsi et je ne pourrais pas changer, même si je le souhaitais. J'intégrai rapidement les New Direction, dirigé par Will et je me fis de très bons amis. Rachel, Mercedes, Tina, Artie... Finn, Puck et même Quinn. Des gens à qui je n'aurais jamais osé parler autrement qu'entre les quatre murs de notre salle de répétition. C'est d'ailleurs dans ce glee club que j'appris de très bonne leçon de vie. On se soudait les coudes et c'est ce qui fait que je ne quitterai pour plus rien au monde ce glee club. La mère de Finn et mon père finirent par se marier. Au début, j'avais utiliser nos parents pour me rapprocher du jeune footballer, car je croyais être attiré par lui, mais au final, il est devenu mon frère et je préfère ça à l'avoir comme amoureux. On s'entend très bien et on est vraiment devenu la famille que je n'avais pas eu depuis la mort de ma mère. Il y eut ensuite les menaces de Dave Karofsky. C'est à cause de lui que j'avais quitté le lycée, l'an dernier, pour rejoindre les rangs de la Dalton Academy ainsi que les Warblers. J'y ai rencontrer des personnes formidable, surtout Blaine... Que pourrais-je dire de plus à part que je l'aime et qu'il est rapidement devenu une source d'inspiration pour moi ? Seulement, comme cette école coûtait excessivement cher et que mon père et la mère de Finn ne sont pas les gens les plus riches du monde, je n'eus pas le choix de revenir au grand plaisir de tous. Karofsky fut suspendu pour un moment et à son retour, il m'ignorait maintenant. Heureusement... Maintenant, une nouvelle année commence. Ma dernière. Et je compte bien m'y plaire.